07/09/2021

Je me languis de ce crépuscule estival.

Celui qui su enjouer Polly et Dorothy.

La douceur de la saison et sa profusion florale leur donnait un air d’anges,

S’essayant aux joies des lueurs virevoltantes des lanternes.

Comme une suspension dans le temps, le bouquet foisonnant qu’offrait la Nature à ces deux jeunes, frêles et brunes fillettes vêtues de blanches robes venait les placer dans un idylle. Un paradis d’œillets, de lys et de roses.

Leur pâleur était réchauffée par les chaleureuses sources de lumière leur faisant face, avec lesquelles elles s’amusaient.

À la manière d’une prompte danse, leurs délicates jambes affublées de bas noires venaient rompre la verticalité des pousses floraux à leurs pieds.

Ces soirs d’été surent me marquer par la luxuriance de leur palette de couleurs. Là où le vert se trouve, le rose et le blanc savent s’imposer. Les nuances éclatantes sont multiples et donnent à ces douces nuitées une atmosphère nostalgique, comme un rêve, un apaisant songe d’été. 

— La fleur d’encre noire