Ma pierre d’angle
Commencer quelque chose n’est pas toujours chose aisée. La peur de l’échec, de décevoir, l’hésitation et le stress sont des émotions quasi indissociables de l’ébauche. J’ai toujours voulu figurer de manière tangible mon amour pour l’art et l’histoire. Mettre un sens et des mots sur ce que j’aime est un travail difficile mais gratifiant. Là où je peux douter de ma légitimité, je tente de lui donner une raison d’exister.
Mais qui suis-je ? Selon mon propre prisme et bien une étudiante avec un peu trop d’ambition. Selon celui de certains, personne. Et pour d’autres, quelqu’un avec du potentiel. Dans les faits, aucun des points de vue n’est érroné mais le sens que je choisis de leur donner ne dépend que de moi-même. Ainsi je décide de me donner les clefs de ma propre réussite. Les pecadilles sont inévitables et tant mieux ! Un succès sans erreurs qui le précède ne serait pas représentatif de la lourdeur du labeur. Je veux me construire, m’égarer et apprendre de moi-même.
De cette façon, je pose la première pierre de mon dessein. Ma pierre d’angle. Ce court premier billet marque son début.